Lors d’une sortie sur sa page Facebook, le célèbre lanceur d’alerte n’est pas allé par deux chemins pour considérer le leader du Mrc (mouvement pour la renaissance du Cameroun) comme le chef d’État-major de la résistance camerounaise .
Le 31 mars dernier, une rencontre conjointe des leaders de l’opposition avait été mis en place afin de mutualiser les efforts pour lancer un plaidoyer pour un système électoral consensuel. La plateforme des partis politiques de cette rencontre qui était constituée du Front social-démocrate (SDF) représenté par Joshua Osih; le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto; le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii. Egalement, sur un vu l’Union démocratique camerounaise (UDC) de Tomaïno Ndam Njoya; l’Union des mouvements sociaux (UMS) de Pierre Kwemo; Parti socialiste-démocrate de l’United (USDP) de Prince Ekosso et le Mouvement progressiste représenté par Hilaire Dzipang.
C’est donc dans cette mouvance que Boris Bertholt, grand défendeur du professeur Kamto va sortir de sa réserve pour affirmer: « Le président Maurice Kamto l’homme que je défends décide de s’asseoir à une table de négociation avec d’autres acteurs politiques pour parler du code électoral. Pendant 7 heures ils travaillent ensembles pour un document consensuel. Le président Maurice Kamto signe ce document qui appelle à un travail en commun. Qui suis-je pour le contester? Cet homme qui a sacrifié sa brillante carrière internationale pour le changement politique? Cet homme qui est allé en prison pendant 9 mois placé en résidence surveillée pendant 3 mois ».une réaction très peu surprenante quand on connait la grande proximité du lanceur d’alerte avec l’homme politique sorti des dernières élections présidentielles au Cameroun.