Christopher Wooh parle de son rêve d’enfant de représenter le Cameroun au football, inspiré par ses parents et ses émotions lors des matchs de l’équipe nationale. Lorsque l’opportunité s’est présentée grâce à Samuel Eto’o, il n’a pas hésité à accepter cette offre qui lui tenait à cœur.
Extrait de l’interview accordée à RFI
Christopher Wooh : « Depuis tout petit, je voyais mes parents regarder tous les matchs du Cameroun et j’ai toujours eu une attention particulière quand le Cameroun jouait, et la France aussi. Mais c’est vrai que lors des matchs du Cameroun, j’avais toujours cette excitation de vouloir qu’ils gagnent. Et je me suis toujours dit, avec mon père, que si un jour j’avais le choix, j’allais choisir le Cameroun. Donc dès que l’occasion s’est présentée, surtout quand le président Samuel Eto’o s’est déplacé chez moi pour me solliciter, je n’ai pas hésité. J’ai directement dit oui et je ne le regrette pas […] C’est vrai que quand il m’a dit qu’il allait se déplacer à Lens, je n’y croyais pas trop, franchement. Jusqu’au jour où il est arrivé et que je l’ai rencontré. Cela m’a fait bizarre de le voir parce qu’en tant que Camerounais, c’est notre figure nationale. Et de le voir me parler, être face à moi, c’était impressionnant. D’habitude, je le vois à la télé, et d’un coup il est face à moi. Il a cette faculté de convaincre les joueurs, sa carrière parle pour lui, et il a de l’ambition aussi pour la sélection nationale. »