Dans un texte publié sur sa page Facebook le dimanche 13 juin, le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), Serges Espoir Matomba, appelle le Premier ministre à renoncer à son projet de vaccination obligatoire.
M. LE PREMIER MINISTRE, VOUS DEVEZ RECULER !
Contexte sanitaire oblige, je comprends la démarche solidaire du gouvernement à vouloir vaincre la pandémie de COVID-19 et relancer par ricochets, la vie de notre nation.
La maladie ne connait pas de répit. Il est semble normal que dans un mimétisme planétaire, la vaccination soit intégrée aux mesures, traitements, prises en charge sanitaires pour éradiquer cette vilaine pandémie qui a ôté la vie à plus d’un millier de nos compatriotes. Les derniers chiffres parlent de 1310 MORTS.
Toutefois, il y a un hic qui donne du hoquet à l’homme politique que je suis: L’ obligation de se faire vacciner. Je suis soucieux du bien-être de mes compatriotes et cette histoire de vaccination obligatoire qui se prépare et qui va être imposée aux Citoyens Camerounais, ne me plait pas. La volonté du gouvernement penchant à l’imposer à tout prix à la population, le PURS par ma voix, dit NON NON NON. Nous ne disons pas non à la prévention. Nous disons non au caractère obligatoire de la démarche.
M.LE PREMIER MINISTRE, vous ne pouvez pas obliger les Camerounais à se faire « piquer » contre leur gré.
Auparavant, nous avons alerté, par ce même canal sur les risques générés par certains vaccins au Cameroun. Loin de nous, toutes velléités de substitution aux scientifiques. Cependant, le rendu et l’écho venus de familles marquées par des drames dus à la vaccination non contrôlée, nous interpellent vivement et nous conduisent à vous demander de revoir vos décisions.
Je ne vous apprends rien, des sources concordantes nous révèlent que tous les ans au Cameroun, près de 17000 personnes meurent d’hypertension artérielle. Sans prétention aucune, nous nous demandons pourquoi ces chiffres aussi alarmants n’aiguisent pas votre curiosité et ne suscitent pas votre intérêt à trouver des solutions qui évitent ces pertes aussi prématurées et plus dévastatrices encore pour le Cameroun, que cette pandémie qui retient toute votre attention?
Je ne dis pas que la pandémie n’est pas inquiétante. Je dis simplement dans quel intérêt nous imposez-vous des solutions venues d’ailleurs, qui, à ce jour, n’ont prouvé leur efficacité, même pas dans ces pays que nous imitons et qui en vantent « psychotiquement » leurs mérites?
Tenez par exemple, Aux USA, le système de santé est plus développé que le nôtre, 90% de la population vaccinée, mais plus de 60% de cette population si bien vaccinée développe tous types de pathologies parfois très incurables. A cette allure, les mauvaises langues vous diront que le vaccin est bien plus nocif qu’il ne protège. N’est-ce d’ailleurs pas vrai ?
En tant que leader politique, leader d’opinion, mon rôle n’est pas de bloquer l’accès de mes compatriotes aux soins, j’insiste simplement sur la nécessité de les impliquer dans les politiques qui sont décidées pour eux et à leur place. Je ne suis pas de la frange complotiste, sinon, je vous aurais parlé des élans lobbyistes et autres, face auxquels VOUS DEVEZ RECULER !
Laissez les Camerounais tranquilles, laissez les Camerounais circuler librement sans conditions, laisser les Camerounais choisir entre la potion de décoctions issues de la vieille recette familiale et le vaccin.
SOLIDARITE, OUI ! Mais que des leviers de pression ne vous dictent la marche à suivre dans le déploiement de vos politiques sanitaires pour nos 25 millions de compatriotes. La vie de chaque Camerounais compte et si la pandémie vous turlupine, alors injectez les moyens dans la recherche scientifique.
Il nous reste encore 180 MILLIARDS ou ça ne nous concerne pas comme dit TOBBI ? Valorisez notre pharmacopée, la médecine traditionnelle, l’industrie de transformation, l’industrie pharmaceutique… Dotez-nous de vrais moyens de lutte contre cette vilaine pandémie. POUR 1310 MORTS, nous méritons un traitement palliatif et non un vaccin obligatoire, fut-il sorti des plus grands laboratoires occidentaux. C’est d’ailleurs dans l’intérêt de tous.
M.LE PREMIER MINISTRE, nous ne pouvons pas continuer à nous laisser guider par les vœux pieux venus de l’occident. Vous voyez bien que les vaccins ne protègent pas, n’immunisent rien ni personne. Ma position est peut-être très tranchée mais vous devez cesser de nous voiler la face. Que les aides qui peuvent être apportées dans le cadre de la lutte contre COVID-19, ne vous détournent de l’essentiel : LE PEUPLE.
Il est souverain et il refuse qu’on lui impose des choses aux essais non concluants.