Des blessés à Eseka lors des affrontements intercommunautaires

Cette information qui est relayée par le journal Mutations fait état de trois morts dans des affrontements intercommunautaires à Eseka.

Les populations autochtones sont parties d’un constat aberrant marqué par la prégnance des agressions et des vols à bord des mototaxis, qui règne dans la ville. Après concertation, les populations se sont munies des gourdins, des machettes et des couteaux pour se faire justice.

Elles s´en sont prises aux ressortissants du Grand-Nord accusés d´être à l´origine de ces agressions. Heureusement, la prompte intervention des éléments des forces de maintien de l´ordre a permis de mettre fin à cette justice populaire.

«Au cours de la réunion de crise qui s´en est suivie, le préfet du Nyong-et-Kelle a suspendu pour quelques heures l´exercice de l´activité des mototaxis. Je ne savais pas qu´il y avait un groupe de mototaximen reconnus à Eseka. Vous devez vous regrouper en association et contribuer à résoudre vos propres problèmes. Les groupes du Grand Nord et de l´Est sont venus légaliser leur association et j´ai rejeté parce que je ne veux pas de groupes sectaires », a indiqué le préfet du Nyong-et-Kelle, Peter Tchende dans les colonnes du journal Mutations.

Partager l'article:
Étiquettes:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même catégorie:

Après avoir été gravement malade à cause de ses conditions de travail, Blandine NGO BAYEM Rebecca a été brutalement licenciée sans aucun soutien. Le lanceur

C’est un homme profondément éprouvé que nous avons rencontré, après la douloureuse perte de son jeune fils, Trinité, âgé de seulement 7 ans. Le politologue

Dans un message qui fait visiblement office de prière au divin créateur, l’universitaire Vincent Sosthène Fouda en appelle à son intervention huit ans après la

On se souvient encore il y’a quelques temps de la descente musclée des agents de la société de recouvrement des créances du Cameroun(SRC) au domicile

selon le communiqué du Bureau exécutif régional du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC), section Littoral, lors de la couverture médiatique au siège régional

Dans une lettre, la musicienne camerounaise donne un coup de chapeau à cette fille plein de courage qui ne veut qu’une chose : la justice