Lors de l’émission Club d’Elites sur Vision 4 ce dimanche, Hervé Emmanuel Nkom, a utilisé une métaphore controversée pour exprimer son mécontentement envers Maurice Kamto, leader du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Cette déclaration survient après que des images choquantes de chefs traditionnels réalisant des rituels autour d’un cercueil portant la photo de Kamto aient circulé sur les réseaux sociaux. Le différend entre Kamto et le défunt Pr Hubert Mono Ndjana est également cité comme l’une des raisons de cette critique.
Hervé Emmanuel Nkom a utilisé une métaphore pour exprimer son point de vue sur les événements récents. Il a déclaré : « Chez nous bantous, on transporte les ordures sur une brouette ». Cette métaphore a été interprétée comme une critique cinglante envers Maurice Kamto.
Le différend avec le Pr Hubert Mono Ndjana
La mort du Pr Hubert Mono Ndjana a été un moment de tension dans le pays. En tant qu’universitaire réputé et contributeur important à la pensée politique du président Paul Biya, le défunt jouissait d’un grand respect. Maurice Kamto a rendu hommage au Pr Ndjana, mais a également exprimé son désaccord avec certaines de ses actions, affirmant qu’elles étaient nuisibles. Cette prise de position a été mal perçue par les chefs traditionnels de la région de la Lékié, d’où le professeur était originaire. Cette colère aurait potentiellement incité les chefs traditionnels à recourir à des pratiques mystiques pour nuire à Maurice Kamto.
L’analyse critique d’Hervé Emmanuel Nkom
Dans l’émission “Club d’Elites” sur Vision 4, Hervé Emmanuel Nkom a continué sa critique envers Maurice Kamto. Il a affirmé que Kamto s’était trompé en mélangeant la correction de feuilles d’étudiants avec un événement tragique et douloureux tel que les funérailles du Pr Ndjana. Le membre du comité central du parti présidentiel a accusé Kamto de confondre la remise en cause personnelle avec l’examen critique et objectif d’une situation politique.
«Quand les masques tombent, les gens montrent leurs vrais visages. L’acharnement sur la personne de Monsieur Hubert Mono Ndjana ne se justifie pas. Monsieur Kamto s’est trompé d’évènements. Il a confondu la correction de la feuille de ses étudiants et un évènement aussi tragique et pénible pour nous. C’est -à -dire la perte d’un océan de savoir. Cet acharnement est totalement inacceptable parce qu’il confond la mise en cause personnelle et l’examen critique et objective d’une situation politique », a fulminé Nkom.