Me Amédée Dimitri Touko Tom rappelle que, depuis l’adoption de la Convention contre la torture de 1984, les tortionnaires peuvent être traduits en justice à l’international. Plusieurs plaintes contre des autorités camerounaises sont déjà en cours en France, indique l’avocat inscrit au Barreau de Paris.
ON NE DOIT PAS TOURNER LA TETE QUAND ON REGARDE LA VIDEO DE LA TORTURE DE L’ARTISTE LONGUE LONGUE
De manière plus explicite, nous avons sous nos yeux, la preuve par l’image (une vidéo), de la barbarie gouvernante, de l’État sauvage du Cameroun; aboutissement des 42 années d’ensauvagement et d’abêtissement de Paul BIYA, le plus vieux dictateur au monde.
LES ACTES DE TORTURES ET AUTRES PEINES OU TRAITEMENTS CRUELS, INHUMAINS OU DEGRADANTS SONT INTERDITS
Nous sommes bien en 2024, soit 40 années après l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 10 décembre 1984, de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (UNCAT) (entrée en vigueur le 26 juin 1987). Ce traité international de droits humains, proclame l’interdiction globale de la torture et des autres traitements cruels, inhumains ou dégradants. Cette Convention contre la torture, crée un mécanisme qui vérifie si les gouvernements la respectent et les rend responsables de leurs actes. Cette interdiction absolue est aussi un principe de droit international.
En application de la convention de New York de 1984 contre la torture, toute personne coupable de tortures (au sens de l’article 1er de cette convention), peut être poursuivie et jugée hors du Cameroun. Il s’agit alors d’une compétence dite « universelle ».
En vertu de ce dispositif, plusieurs tortionnaires ont déjà été jugés et condamnés par des juridictions européennes.
Dans cet ordre d’idées, plusieurs plaintes sont pendantes devant les juridictions françaises, contre des autorités camerounaises, pour des actes de tortures et traitements inhumains et dégradants, à l’initiative du RESEAU RESPONDERE ADVOCATUS .
Le temps de la JUSTICE arrivera.
ANALYSE DE LA FUITE DE L’ELEMENT VIDEO
Le Cameroun connaît une période de turbulences politiques graves, amplifiée par l’impotence et l’incapacité avérée de son Président, Paul BIYA, 91 ans.
Dans ce contexte, des cafouillages, rivalités et règlements de comptes entre les différents bras séculiers de la dictature deviennent la règle. C’est dans ce climat que le lieutenant-colonel BERNARD MBU TABALA, ancien chef de l’antenne SEMIL (Sécurité Militaire) de Douala, l’exécutant du jour, est livré à l’opinion en tant que auteur des actes de tortures contre l’artiste. Mais quid du Colonel BAMKOUI, celui-là même qui détenait le passeport de la victime, Simon LONGUE LONGUE et qui est le responsable en chef de la SEMIL, tortionnaire décomplexé de l’État sauvage du Cameroun ?
Tous répondront de leurs actes.
Cet élément vidéo criminalise également les soutiens explicites ou implicites apportés au régime BIYA. Ils ne diront plus qu’ils ne savaient pas…
Les formules érodées de l’irresponsabilité du Président Paul BIYA, sont désormais des crimes contre le Peuple Camerounais.
Amedee Dimitri TOUKO TOM