Mboua Massok lance un appel aux “villes mortes” pour exiger des réformes démocratiques en vue de la présidentielle de 2025 au Cameroun.
Mboua Massok a lancé un appel à la population pour observer trois jours de “villes mortes” les 17, 18 et 19 avril 2024. Cette action, apprend-on, vise à protester contre le régime en place et à exiger des réformes démocratiques en prévision de la présidentielle de 2025.
Dans son message, Mboua Massok, conidéré comme le père des villes mortes des années 1990,a exprimé sa profonde déception quant à l’absence de changement politique significatif dans le pays.
Après s’être retiré de la scène politique en 2011 dans l’espoir de voir émerger de nouvelles forces de changement, il constate amèrement que les attentes de la population sont restées vaines.
Au cœur de l’appel de Mboua Massok se trouve la présidentielle de 2025, un enjeu majeur pour l’avenir démocratique du Cameroun. Il remet en question le processus électoral actuel, et soutient qu’aucune alternance politique n’est envisageable dans les conditions actuelles. Il en appelle donc à la mobilisation citoyenne pour impulser un changement significatif dans le pays.
L’appel de Mboua Massok à l’unité et à la solidarité transcende les clivages partisans, religieux et ethniques, appelant les Camerounais à s’unir dans un acte symbolique de protestation. En restant chez eux en silence total pendant les trois jours de “villes mortes”, les citoyens manifesteront leur refus du statu quo et leur désir profond de changement.
Pour garantir la crédibilité de la présidentielle de 2025, Mboua Massok propose des revendications concrètes telles que l’instauration d’un scrutin à deux tours, une réforme en profondeur de l’organe électoral Elecam pour plus de transparence, et une réduction du délai de proclamation des résultats. Ces mesures visent à restaurer la confiance des citoyens dans le processus électoral et à ouvrir la voie à une réelle alternance politique.