Mouvement de contestation: La ville de Bafoussam hautement militarisée

A chaque coin de la capitale de la région de l’Ouest, étaient campés ce dimanche 4 novembre 2018, des hommes lourdement armés, visiblement prêts à ouvrir le feu.

La journée du dimanche 4 novembre 2018 restera longtemps gravée dans la mémoire des habitants de ville de Bafoussam. C’est que, pour l’une rare fois, ils ont vu déployés autour d’eux, des éléments de l’armée, de la police et corps spéciaux comme la garde présidentielle, les équipes spéciales d’intervention rapide (ESIR), du groupement mobile d’intervention (GMI), en grand nombre…

Aux carrefours Madelon, des Martyrs, Total d’en bas, et PMUC, le dispositif, ils campaient, armes au poing. Au rond-point des « Finances », outre la présence des hommes en tenue armés jusqu’aux dents, est garé un camion anti-émeute de la gendarmerie. Au niveau du rond-point Palais de Justice, l’image est presque similaire. En allant d’une pénétrante de la capitale de la région de l’Ouest à l’autre, la constance qui se dégage, est la présence à tous les principaux carrefours, d’un impressionnant dispositif sécuritaire. Au lieu-dit Mairie rurale, le dispositif sécuritaire était plus impressionnant. En plus des éléments postés à des endroits précis, d’autres à bord des camions de la police et de la gendarmerie faisaient des va-et-vient sans cesse.

Cette militarisation de la ville de Bafoussam n’avait nullement pour but de traquer de dangereux gangsters, mais d’empêcher la marche pacifique organisée par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dans le but de contester les résultats de l’élection présidentielle du 7 octobre dernier. La marche en question devait aller du lieu dit « Mairie rurale » au « Carrefour Madelon » en passant les marchés Casablanca, « A » et « B ».

 

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