Il a été surpris en possession des tracts invitant les populations à une participation massive à la marche pacifique programmée par le Mrc dimanche 4 novembre 2018.
Gustave Flaubert vient de passer sa deuxième nuit à la prison de Kouogouo à Bafoussam. Ce journaliste, Directeur de publication d’Orientations Hebdo a été conduit dans ce pénitencier lundi 29 octobre dernier, au bout d’une procédure plus qu’expéditive.
Cette incarcération, a en effet un rapport avec la marche que projette organiser le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans la ville de Bafoussam, le 4 novembre prochain. Le journaliste apprend-on, pour apporter son soutien à cette manifestation ayant pour but de condamner que ses initiateurs appellent “hold-up électoral”, aurait entrepris de confectionner des tracts qu’il se chargeait lui-même de distribuer pour inviter les populations à une participation massive. Il aurait été pris autour de 12 heures dans un restaurant au lieu-dit “carrefour auberge” en possession d’une importante quantité de ce tract où l’on pouvait lire “association des journalistes citoyens, non au hold-up électoral”.
Conduit par des antigangs à ses trousses à la division régionale de la police judiciaire l’Ouest, il a été entendu, puis mis à la disposition du tribunal militaire. Au terme d’une énième audition dans cette juridiction, il sera immédiatement déféré la nuit tombante à la prison principale de Bafoussam. Depuis lors, son contact téléphonique n’est plus joignable. Aux dernières nouvelles, il est accusé de “participation à des hostilités contre la République” et de “trouble à l’ordre public”.
Selon nos sources, Gustave Flaubert Kengne est filé depuis quelques temps à cause de ses prises de position hostiles au régime en place au Cameroun.