Pour le ministre camerounais de la Décentralisation, les sécessionnistes anglophones qui tuent des agents de forces de sécurité sont des « terroristes mangeurs de chair humaine, plus dangereux que Boko Haram »
Paul Atanga Nji était lundi passé sur la plateau de l‘émission « Présidence Actu » de la Cameroon radio television (CRTV), organe public basé à Yaoundé.
L’occasion pour Paul Atanga Nji de réaffirmer sa fermeté vis-à-vis des séparatistes anglophones qu’il qualifie désormais de cannibales (en référence aux images ayant circulées sur les réseaux sociaux montrant les combattants ambazoniens consommé la chair humaine après l’avoir préparé au feu)
Nommés en début mars dernier à la suite d’un léger remaniement ministériel, Paul Atanga Nji est l’une des personnonalités à qui l’on attribue le mérite d’avoir nier l’existence de la crise anglophone.
Bien que vomi dans sa Mezam natale, le ministre Atanga Nji à la responsabilité aujourd’hui de conduire dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest le comité Ad-Hoc en charge du plan d’urgence prescrit par le président de la République.
« Le chef de l’Etat a toujours fait preuve d’une solitude constante envers ses compatriotes », lançait-il après la conférence de presse donnée à cet effet par le premier ministre Philémon Yang le 20 juin à Yaoundé.
Le président Paul Biya a donc instruit la mise en œuvre d’un plan de solidarité en faveur des réfugiés anglophones. Ce plan d’urgence humanitaire de 12,7 milliards de francs CFA est financé par le budget de l’Etat, l’appel à la solidarité nationale et la contribution des partenaires internationaux.
