Banda Kani accuse l’occident d’avoir contraint les autorités camerounaise à intégrer le manuel controversé dans le programme scolaire
C’est avec détermination et le même langage cru que le paneliste d’Afrque Media à tenu à donner son point de vue sur le scandale du manuel qui continu de faire les choux gras de la presse camerounaise
Invité hier dimanche 09 septembre sur Canal 2 International dans le cadre de l’émission « Canal Presse », l’activiste politique a laissé clairement entendre qu’il s’agit là d’une volonté pour l’occident de parachever son processus de recolonisation de l’Afrique
« Les bailleurs de fonds imposent cela (manuel controversé Ndlr) comme conditionnalité à chaque fois que vous voulez accéder à certains guichets internationaux », explique-t-il
L’homme politique panafricaniste soutient que ceci résulte simplement d’une politique d’aliénation initiée par l’occident pour détruire la civilisation africaine
« Ils veulent déstructurer les sociétés africaines en imposant ces choses là. Il faut absolument refuser ça de façon radicale. L’Afrique n’a rien à apprendre de l’occident », ajoute-t-il
En effet, plusieurs acteurs de la société civile se sont insurgés contre le livre de sciences au programme de la classe de 5e, livre mettant en relief des pratiques sexuelles telles la fellation, le cunnilingus, l’homosexualité sodomie et bien d’autres
Estimant que ce manuel scolaire à une capacité à semer le doute dans l’esprit des enfants et à brouiller leurs repères, voire leur identité, plusieurs autres voix se sont levées pour exiger son «retrait immédiat»
L’Organisation Non Gouvernementale « Le Club Afrique Vision » a pour sa part annoncé une grève de la faim devant la délégation régionale de l’enseignement secondaire du littoral, dès le Mardi 11 septembre 2018.
“Notre jeunesse (8 à 12 ans), est sur le point d’être la cible facile pour les homosexuels”, s’est indigné Fotsing Nzondjou, coordonnateur l’ONG Club Afrique Vision
Certaines indiscrétions ont néanmoins indiqué que le premier ministre aurait donné instruction afin que le manuel fortement critiqué soit immédiatement exclu dans tous les lycées et collèges du Cameroun. Mais aucune note y relative au moment où nous nous mettons sous presse n’est visible
