Le Belge Marc Brys a été nommé comme le nouvel entraîneur de l’équipe nationale de football du Cameroun. Il remplace ainsi Rigobert Song Bahanag à ce poste important. Sa nomination a été annoncée officiellement à travers un communiqué publié le 2 avril par le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi.
Le même communiqué a également révélé la formation d’un nouveau staff pour l’encadrement technique, médical et des gardiens de but de l’équipe fanion du Cameroun. L’ancien buteur de l’équipe nationale, Francois Omam Biyick, a été nommé entraîneur adjoint de Marc Brys, tandis que l’ancien gardien Alioum Boukar sera responsable des gardiens de but.
Sauf que, la nomination qui a le plus retenu l’attention est celle de Benjamin Banlock, qui a été nommé coordinateur des sélections nationales. Benjamin Banlock, qui a déjà occupé le poste de secrétaire général de la FECAFOOT à plusieurs reprises entre 2018 et 2022, avait été suspendu de ses fonctions en avril 2022 par le président de l’instance, Samuel Eto’o, pour des accusations de mauvaise gestion et de pratiques de corruption.
Dans sa lettre de démission adressée quelques temps après, B Banlock va critiquer vertement la gouvernance de la Fecafoot, soutenant que le football camerounais ne pourra retrouver sa grandeur que si des personnes dotées de grandes idées et de valeurs morales élevées prennent les rênes de la fédération.
La nomination du nouvel entraîneur et de son staff a suscité une réaction immédiate de la FECAFOOT de Samuel Eto’o. L’institution a rapidement réagi en publiant un communiqué exprimant son « profond étonnement et sa désapprobation » quant aux nominations faites au sein de l’équipe nationale de football masculin. La FECAFOOT dénonce une « décision unilatérale » qui, selon elle, va à « l’encontre des termes du Décret N°2014/384 régissant l’organisation et le fonctionnement des sélections nationales de football ».