Présidant une réunion de sécurité dans la région du Nord-Ouest ce mardi 23 février, le Ministre de l’Administration territoriale Paul ATANGA NJI a donné toutes les garanties aux combattants sécessionnistes qui déposent les armes, les rassurant de ce qu’ils ne feront objet d’aucune poursuite judiciaire.
La reddition des sécessionnistes terroristes sera désormais encadrée par le Ministère de l’Administration Territoriale. Le Ministre Paul Atanga Nji a donné les modalités pratiques y afférentes aux autorités Administratives et aux forces de maintien de l’ordre de la région du nord-ouest hier, mardi 23 février 2021. C’était au cours d’une réunion de sécurité qu’il présidait personnellement à Bamenda dans les services du Gouverneur.
Le Minat est parti d’un constat selon lequel, ils sont nombreux ces terroristes qui aspirent de nouveau à une vie normale. Seulement, il faut les rassurer quant à leur sécurité. Le Ministre Paul ATANGA NJI a clairement indiqué que les poursuites judiciaires n’auront pas lieu pour ceux qui vont se rendre volontairement aux autorités administratives, forces de défense et de sécurité. Il n’a pas manqué de mettre à contribution les autorités religieuses pour ceux des terroristes ne voulant pas se rendre aux autorités administratives. Il a également tenu à souligner que seul l’Etat détient le monopole de la contrainte légitime et que, des demandes de reddition seront encadrées par les gouverneurs de région.
Rappelons que ces mesures d’encouragement aux demandes de reddition sont perçues par le régime de Yaoundé comme une « Main tendue » du Chef de l’Etat aux sécessionnistes qui ont pris les armes contre la République non seulement dans la lutte contre Boko Haram dans le Grand Nord, mais aussi dans cette sociopolitique qui se vit dans les deux régions anglophones du pays. En 2018, par décret N° 2018/719 du 30 novembre 2018, Paul BIYA a créé le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (Cnddr). Au Comité il a été assigné la mission d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants de Boko-Haram et des groupes armés du Noso désireux de répondre à l’offre de paix du Chef de l’Etat en déposant les armes. A en croire aux informations proches du MNIAT, il n’y a pas de doute la paix est progressivement de retour. De nombreux terroristes déposent volontairement leurs armes et se rendent aux autorités pour être insérés dans les centres de désarmement Démobilisation et de Réintégration(Cddr).