Journées portes ouvertes, crochets radiophoniques ainsi que des causeries éducatives sont quelques-unes des activités qui ont meublées le 76 ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par l’Antenne Régionale de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) pour le Sud qui se célèbre tous les 10 décembre de chaque année et dont le clou des festivités à eu pour cadre la Salle des acte de la Mairie d’Ebolowa 1er.
La récente actualité sur les féminicides au Cameroun et les violences domestiques en particulier dans la région du sud ainsi que les actes de torture et les détentions abusives dans les commissariats et les hôpitaux ont mis sur la scène l’Antenne Régionale de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) pour le sud qui a tenue à marquer un temps d’arrêt pour sensibiliser, éduquer et renforcer les capacités du public, des jeunes des lycées et collèges de la ville et même les administrations publiques et privées au respect et à la protection de la dignité humaine autour de la thématique : ” Nos Droits, notre avenir, maintenant “.
Ainsi du 25 novembre au 10 décembre 2024, une série d’activités tournant autour du dialogue inclusif entre les différents protagonistes au sein des communautés alliés aux causeries éducatives tenues dans l’enciente même de l’Antenne Régionale de la CDHC pour le Sud avec les élèves du Lycée Technique d’Ebolawa ont permis d’édifier tout ce beau monde à la notion des Droits de l’Homme ainsi qu’un rappel des instruments Juridiques au niveau local, national et même international pour s’assurer de leurs respects.
La prévention des actes de torture dans les lieux de privation de liberté n’était pas du reste tant il est vrai qu’une récente correspondance du Secrétaire d’état à la défense en charge de la Gendarmerie Nationale Galaxe Etoga attire l’attention des Commandants de Brigade sur les détentions abusives qui sont remontées jusqu’à son niveau.
En effet pour Madame Beatrice Ello Ngando, Expert en Droits de l’Homme et par ailleurs Cheffe d’antenne Régionale de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) pour le Sud, il s’agissait avant tout ” De briser les silences sur ces questions encore tabous dans nos communautés “ en matière des droits humains.
10 décembre 1948 : adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme par l’ONU
Cette date marque un tournant décisif dans l’histoire de l’humanité toute entière avec l’adoption à Paris de la résolution N°217 A (III) par les 58 états membres de l’Assemblée Générale des prérogatives universelles inaliénables et immuables reconnues à chaque individu.
Prérogatives plus connues sous l’appellation ” Déclaration Universelle des Droits de l’Homme “ et dont la constitution du Cameroun du 18 janvier 1996 revisée affirme l’attachement du peuple Camerounais aux libertés fondamentale y inscrites mais qui sont plus ou moins jusqu’alors appliquées d’où la création par le Chef de l’état Paul Biya en 1990 du Comité national des droits de l’homme et des libertés qui 29 ans plus tard deviendra la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC).
Le sport comme vecteur des valeurs humaines
C’est tous vêtus des t-shirts au couleurs de la commission et floqué de messages évocateurs qu’une troupe de marcheurs escortés par les FMO sous l’encadrement technique des experts de la Délégation Régionale du Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP) a sillonné les grands artères de la ville d’Ebolowa pour passer un message clair au public de curieux etonné par la longue procession.
Une foire exposition de l’inclusion sociale
Le génie créateur des personnes à motricité réduite a donné à voir, à déguster et même à emporter quelques souvenirs de ce 76 ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme célèbre à Ebolowa et un numéro vert le 1523 pour des appels directs et gratuit par une cellule de veille et d’écoute.
