Depuis la publication sur les réseaux sociaux d’une ordonnance de mise en liberté des inculpés de l’affaire Martinez Zogo, Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, suivie d’un courrier déclarant cette ordonnance inauthentique, le tribunal militaire de Yaoundé reste silencieux. En attendant, les deux accusés restent en prison. Georges-Gilbert Baongla, ancien patron de presse au Cameroun et autoproclamé fils de Paul Biya, réagit à cette situation en rappelant que le président suit de près cette affaire.
L’affaire Martinez Zogo a secoué l’opinion publique camerounaise depuis l’assassinat du journaliste. Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko ont été inculpés dans cette affaire et placés en détention, mais une ordonnance de mise en liberté a été diffusée sur les réseaux sociaux, suscitant la confusion. Cette ordonnance a ensuite été déclarée inauthentique par un courrier du juge d’instruction.
Sur Twitter, Georges-Gilbert Baongla, qui prétend être le premier fils de Paul Biya, a réagi à cette actualité en rappelant que le président suit attentivement cette affaire. Il affirme que les inculpés seront jugés conformément à la loi et aux institutions de l’État camerounais. Il qualifie la diffusion de l’ordonnance de mise en liberté de pure affabulation orchestrée par des faussaires et assure que les deux accusés resteront en prison jusqu’à nouvel ordre. Il a également indiqué que les co-auteurs et complices dans cette affaire seront également traduits en justice dans les prochains jours.
“Le Dr Georges Gilbert Baongla Président du parti républicain et fils aîné du chef de l’État S.E Paul BIYA Président de la République du Cameroun réassure le peuple camerounais que dans l’Odyssée et affaire Martinez Zogo, les sieurs Eko Eko Maxime Léopold et Amougou Belinga Jean Pierre seront jugés conformément à la loi et aux institutions étatiques de la République du Cameroun. le feuilleton d’hier qui aurait retenu l’attention des citoyens de la République n’est que pure affabulation instigués par les auteurs de leurs vielles professions de FAUSSAIRES. A cet effet, le Président de la République du Cameroun chef de l’État mandataire républicain suit ce dossier avec minutie comme d’autres. Les deux comparses demeurent à la prison principale de Nkondengui au strict respect de la loi. Les co-auteurs et complices dans cette affaire répondront de leurs actes dans les tous prochains jours”