Calixthe Beyala dénonce les élites camerounaises qui, face à ses critiques sur la gestion de l’État et le détournement de fonds, attaquent sa vie sexuelle. La romancière affirme que sa vie privée n’a aucun lien avec le pillage des caisses publiques, les meurtres de journalistes ou l’atteinte à la dignité du peuple. Calixthe Beyala dénonce l’hypocrisie de ces attaques et questionne la provenance des milliards possédés par des ministres aux salaires modestes.
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Je dénonce la malveillance de nos pilleurs d’élites, ils me citent des homosexuels qui seraient mes amants. La question ne se porte pas sur ma vie sexuelle mais sur la gestion de l’état, ce que vous faites de l’argent des camerounais. Ma sexuelle ne détourne pas les milliards du Cameroun. Ma vie sexuelle ne pille pas les caisses de l’état. Ma vie sexuelle ne tue pas les journalistes. Ma vie sexuelle ne porte pas atteinte à la dignité du peuple camerounais. Expliquez-moi comment un ministre peut posséder des milliards chez lui ? Un ministre gagne à peine 2 millions, comment expliquez-vous cette dichotomie ? Ce non sens ? Allez- y !
Inventez moi toutes les vies sexuelle inbox que vous voulez, ça ne vous épargnera pas de l’opprobre d’assassiner chaque jour un peuple.
Dès qu’une femme vous dénonce, vous voilà à parler de sa vie sexuelle dont vous ignorez tout. Quand il y a le caniveau au sommet de l’état, il est normal que la ville sente la merde ! Bisous à mes amis