Serge Espoir Matomba est au centre de plusieurs scandales.
Sur les réseaux sociaux, le lanceur d’alertes Boris Bertolt, informe de ce que Serge Espoir Matomba s’apprêterait à obtenir un faux doctorat dans les prochains mois.
Présentant le Premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), comme le Bernard Madoff de la politique camerounaise, Boris Bertolt laisse croire que celui qui prétend diriger le Cameroun n’est en réalité qu’un imposteur qui va « de roublardise en roublardise ».
Serge Espoir Matomba ne pouvait donc plus garder le silence pour longtemps face à ce qu’il qualifie de « calomnie ». L’homme politique, dans une publication sur sa page Facebook ce 26 février, a tenté de laver l’affront, et a profité pour répondre à Clarence Yongo, celle qui a été sa directrice de campagne lors de la présidentielle de 2018, et qui aujourd’hui l’accuse d’escroquerie.
Voici la sortie de Serge Espoir Matomba
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose”. Que dire de cette citation de Francis Bacon, un philosophe anglais et pionnier de la pensée philosophique moderne, si ce n’est d’attirer l’attention de mes compatriotes sur la propagation des affirmations gratuites sur ma personne.
Nous devons agir en toute responsabilité. Car, ces débinages pourraient en réalité laisser entrevoir qu’un vaste système de corruption ou d’achat du doctorat est à l’œuvre au Cameroun. Cela jette l’opprobre et le discrédit sur tous ceux qui ont obtenu ce type de diplômes avant , y compris ceux qui agitent de basses contrevérités sur la toile.
Les chroniques scandaleuses sur ma probité rejoignent d’autres affirmations mensongères d’une ancienne collaboratrice qui à force de dénoncer sans preuves ne manquera pas de se brûler au feu de la vérité. Nul doute que je suis victime de graves délations. Mais, plus que jamais, si j’accède aux plus hautes responsabilités de l’État, je mettrai en avant pour chaque Camerounais,la présomption d’innocence, jusqu’à ce que la justice tranche. Écouter ceux qui accusent sans preuves, c’est se rendre complice de l’Injustice.
Là où il est plus difficile de distinguer entre travail, engagement militant et bénévolat, à fortiori quand il n y a pas contrat de travail, il ne saurait exister de polémique sur une quelconque rémunération.
J’invite par l’occasion les médias à plus de discernement dans le traitement de l’information qui leur parvient. Ne pas se laisser guider par l’immédiateté des émotions ou de la proximité professionnelle.
Mes chers compatriotes, ne vous laissez pas emporter par le nid douillet de la perfidie des ennemis du développement.
Soyez vigilants.
