Le ministre Jaques Fame Ndongo, a publié un nouveau texte, pour répondre à Maurice Kamto, leader du MRC, qui vient de saisir l’Assemblée Nationale, afin que soit enclenché le processus de constatation de la vacance au sommet de l’Etat.
Sauf que le membre du gouvernement n’a pas que déconstruit à coups d’arguments juridiques la sortie de Maurice Kamto. il a aussi arboré sa casquette de professeur de lettres et sémiologie pour donner une leçon de grammaire à son vis-à-vis.
Le professeur titulaire relève dans la sortie de Maurice Kamto par exemple que: «le verbe devoir est dirimant et non pas facultatif ou permissif (les permissions doivent…).Et le mode indicatif relève de l’effectivité et non de la virtualité ou de l’optatif. Au Cameroun, il n’y a pas de loi d’initiative populaire. Les experts précisent que le constitutionalisme démotique (démos= peuple en grec) n’existe pas au Cameroun. Nous sommes dans un régime de démocratie représentative. Cela signifie que les citoyens s’expriment directement, en matière de Droit constitutionnel, soit par l’élection de leurs représentants, soit par voie de référendum. La saisine par M. Kamto (citoyen ordinaire) du président de l’Assemblée nationale, est donc nulle et de nul effet. S’il était député, il aurait pu saisir le président de l’Assemblée nationale».