Le tribunal militaire de Yaoundé a ordonné, samedi passé, l’arrêt des poursuites et la remise en liberté de 102 opposants, dont le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto.
Pour les avocats du parti, cette libération est le fruit des procédures engagées tant sur le plan national qu’international. Au total 600, soutient Me Syvain Souop, coordonnateur du collectif des avocats.
« Nous sommes heureux qu’ils soient libres. Nous restons un peu sur un goût d’inachevé parce que nous estimons que nos clients n’auraient jamais dus être en prison. C’est un combat gagné. C’est en raison des procédures que nous avons engagé qu’on est arrivé à l’arrêt des poursuites. Certes il s’agit d’une prérogative du Chef de l’Etat mais vous allez remarquer que depuis qu’ils sont arrêtés nous n’avons cessé de faire des procédures. Actuellement nous sommes à 600 procédures avec nos clients, tant en interne qu’à l‘international. C’est vous dire si quelque part nos procédures ont pu servir, peut-être éclairer le Chef de l’Etat pour qu’il prenne cette décision», a laissé entendre Me Sylvain Souop dans une interview accordée au quotidien Le Jour, livraison du 7 octobre 2019