Dans une interview accordée à TV5MONDE, Francis Ngannou partage son parcours atypique, sa détermination à devenir un champion malgré les résistances familiales. En plus de sa carrière de combattant, Le Prédator a fondé une école pour offrir des formations gratuites dans le numérique et l’audiovisuel, comme pour donner une chance aux jeunes qu’il était autrefois.
TV5MONDE : Vous êtes une star mondiale. On vous présente plus champion des poids lourds des de 2 organisations plus importantes du MMA, l’UFC et PFL. Vous êtes également ambassadeur de PFL en Afrique. Vous avez disputé deux combats avec Tyson Fury que vous avez fait vaciller. Avec Anthony Joshua. Ça s’est moins bien passé. Aujourd’hui, on se demande quelle est la prochaine étape pour vous ?
Francis Ngannou : La prochaine étape pour l’instant, ce n’estpas encore clair, on y travaille. J’espère que d’ici la fin de l’année il y aurait-il y aura une étape, il y aurait une échéance, de préférence en boxe anglaise.
TV5MONDE : Une revanche face à Tyson Furry ?
Francis Ngannou : C’est moins probable mais c’est une possibilité. Peut être un combat contre Deontay Wilder est plus probable.
TV5MONDE : Vous avez créé un institut de formation et vous dispensez via la formation des des formations dans le numérique et et et l’audiovisuel, des formations gratuites. Alors je sais que vous avez abandonné l’école à 17 ans faute de moyens, est ce que pour vous c’est une c’est une façon de prendre une revanche sur la vie ?
Francis Ngannou : On peut dire ça aujourd’hui, y a quand même un côté de un côté ouais, tu vois, je t’ai bien eu. D’un autre côté, c’était plus pour moi de répondre à mes attentes que j’avais quand j’étais moi même là-bas dans cette position et que j’avais un rêve où je rêvais peut être d’avoir un bon samaritain qui allait venir, quelqu’un qui allait peut être mener une action qui allait me profiter, et plus tard quand je suis arrivé en France.
De moi, ce petit, il y avait toujours ce petit vide et que je voulais combler. Et pour mieux combler ce vide, je devais être ce bon samaritain que j’espérais avoir quand j’y étais sur place. Alors du coup, J’ai entrepris cette initiative là, de créer la fondation.
C’était surtout la salle de sport parce que c’était la chose qui m’avait le plus manqué quand j’étais étant passionné de sport de combat, ne pouvant pas pratiquer le sport de combat dans mon petit village de bâti parce que à 50 km à la ronde, il y avait pas de salle de sport ou 100 km, alors il était question pour moi de commencer par là par là pour créer une structure telle que j’aurais telle que j’avais rêvé.
Il a fallu pour moi que je sois un enfant vraiment têtu, délinquant, pour maintenir ce rêve vivant, parce que personne dans mon environnement ne comprenait.
Sorti avait ce rêve qui avait, qui n’avait pas de précédent, qui n’avait jamais été entendu auparavant et qui n’a surtout même ailleurs, n’avait pas d’exemple de réussite auparavant. Alors il m’a été fortement déconseillé de de prendre cette voie. J’ai dû le faire contre l’avis de la famille, de mes parents.