Visiblement entré dans le train de la compétitivité, le port autonome de Douala continue dans sa marche en avant pour devenir une référence en Afrique. C’est dans ce sens qu’il vient de signer avec Le groupe bancaire ivoirien AFG Bank un partenariat qui va permettre d’injecter millions d’euros, soit environ 96,4 milliards de FCFA, dans la construction de la phase 1 du terminal mixte vraquier de 900 mètres linéaires au port de Douala.
Sur un prêt remboursable en 9 ans, Ce financement est enrégimenté sur l’ensemble des filiales du groupe en Afrique centrale. En effet pour AFG, il est question ici de raffermir le partenariat déjà engagé avec le port autonome de Douala. Pour etre plus clair, il faut noter que
Les fonds sont affectés à Africa Ports Development (APD), société de projet du groupe britannique KTH, adjudicataire depuis 2022 du contrat de construction, d’exploitation, de rénovation, puis de rétrocession du terminal au Port autonome de Douala (PAD). un engagement ferme a aussi été donné par le groupe bancaire d’octroyer un financement pour les deux autres phases du projet, portant l’investissement total à 356 millions d’euros, soit environ 233 milliards de FCFA.
La phase 1 du projet prévoit la création d’un vaste terre-plein de 12 hectares sur les 36 prévus, qui servira de socle au futur terminal et à ses infrastructures stratégiques. Au programme : un quai de 450 mètres linéaires (quais 53 et 54), un bâtiment administratif de 4 000 m², un magasin de stockage de 3 000 m², un atelier de maintenance de 3 250 m², ainsi qu’un ensemble de silos pouvant accueillir jusqu’à 120 000 tonnes de marchandises. Ces installations seront complétées par des équipements de manutention performants, assurant le transfert des marchandises depuis les cales des navires jusqu’aux dispositifs de stockage et de livraison.
pour rappel, ledit projet augure la création d’environ 2000 emplois directs et indirects et pour Pour Cyrus Ngo’o le DG du PAD :« ce projet renforcera notre ambition de hub sous-régional et contribuera à l’accélération de la croissance économique du Cameroun et de la sous-région ». .