A l’aube des élections présidentielles, les prises de positions de certains figures font déjà débat. C’est le cas du patron du groupe l’anecdote qui lors d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux estime normal la remise du pain-sardine et de l’argent à des militants de parti politique.
En effet, le journaliste estime que l’« On peut comparer un meeting politique à un séminaire. Et ce n’est pas absurde.
Imaginez que vous assistez à une journée entière de formation et pas un café, pas un verre d’eau. Rien du tout. Et à la fin, on vous dit merci et à la prochaine. Vous reviendrez ? Je suis sûr que beaucoup ne reviendront pas. Alors pourquoi exiger des militants qu’ils soient des robots capables d’endurer la famine, la soif et la fatigue pour un sourire et un slogan ».
Il va d’ailleurs ajouter que le pain-sardine est la recette par excellence lors des élections « La politique n’est pas une affaire de tweet ou de publication Facebook inspirante. Elle se gagne sur le terrain à l’écoute du peuple avec une main tendue, un sandwich et parfois une enveloppe. Ça s’appelle de l’humilité politique et non la soumission. Si certains en rient qu’ils sachent que ce sont ces petits gestes d’attention dont la pratique est aussi vieille que le monde qui construisent les grandes fidélités. Alors non, le pain sardine n’est pas une insulte. C’est un symbole. Celui d’un parti qui ne méprise pas ses militants, celui d’un parti qui assume la politique du concret face à ceux qui pratiquent celle de l’abandon. On peut rire du pain sardine, mais c’est lui qui fait les élections encore et encore »