C’est un secret de polichinelle, les camps se mettent désormais en place dans la perspective du prochain scrutin présidentiel. Même dans le lanterneau médiatique, des figures importantes prennent déjà une position claire parmi lesquels Bruno Bidjang, l’actuel Directeur général du Groupe l’anecdote.
Dans une analyse, il n’a pas cessé de mettre en avant son choix pour le Rassemblement Démocratique du peuple camerounais( RDPC) en ces termes:
Le RDPC ne laisse rien au hasard. À chaque échéance électorale, ses structures se mettent en branle avec une efficacité redoutable. Militants déployés, messages unifiés, stratégies ciblées : la machine est rodée. Là où certains partis improvisent, le RDPC planifie. Là où l’opposition cherche encore ses marques, le parti au pouvoir s’appuie sur un socle solide, forgé par des décennies d’expérience.
Un Parti-Caméléon
Sa force ? Une capacité d’adaptation rare. Le RDPC ne se contente pas de mobiliser ses anciens cadres : il sait tendre la main à la jeunesse, donner une voix aux femmes, intégrer les chefs traditionnels et les figures religieuses. Il manie habilement le langage du changement tout en préservant ses structures traditionnelles. Un équilibre subtil entre renouveau et continuité, entre modernité et conservatisme.
Un Adversaire Affaibli
En face, l’opposition peine à faire le poids. Fragmentée, minée par des querelles internes, elle avance en ordre dispersé. Pendant que le RDPC consolide son emprise et affine ses discours, les partis rivaux tâtonnent encore, incapables d’incarner une véritable alternative. Le résultat ? Un paysage politique déséquilibré, où le RDPC apparaît non seulement comme dominant, mais parfois comme la seule option viable.
Maîtrise, Vision, Résilience
Loin de s’essouffler, le parti présidentiel semble s’installer dans la durée. Son secret : une hiérarchie respectée, une base mobilisée, et une adaptation constante aux mutations de la société camerounaise. Un monstre politique, à la fois pragmatique et stratégique.
Alors que le pays s’interroge sur son avenir, une chose demeure certaine : la machine RDPC, bien huilée et résolument en marche, n’a pas encore dit son dernier mot.