Romuald Ntchuisseu Ngock défend fermement François Marc Modzom, qui fait l’objet de tirs groupés depuis qu’il a exprimé des critiques acerbes à l’égard du journalisme camerounais.
Il faut laisser François Marc Modzom travailler:
Francois Marc Modzom n’est plus journaliste, mais universitaire, enseignant de journalisme et Directeur de l’École de journalisme qui est, en Afrique francophone, ce que tout le monde sait : une référence. Ce qui lui confère le droit, la légitimité et l’autorité pour se prononcer sur ce métier.
À mon humble avis, il a plafonné dans ce métier, aujourd’hui à la dérive : grand reporter, puis éditorialiste. Chef du service politique, rédacteur en chef, directeur de la rédaction, directeur central radio à la CRTV. Ailleurs, ce type de profil est consulté, respecté, isolé parmi les repères. Mais, qu’en faisons-nous au Cameroun ? Des gens ordinaires, piétinés par des personnages peu ordinaires. Peu connus. Voire inconnus des pairs.
Sur le plan professionnel, il est indigeste de lire ce que des gens, sans connaissance du métier et sans nom, écrivent contre lui. Sur le plan idéologique, il est nauséabond de lire ce que des gens de sa génération, parfois de sa promotion écrivent.
Quel est donc ce pays, ce paysage médiatique où donner un avis d’autorité donne lieu à des errements et énervements déplacés, malhonnêtes, maladroits et méchants ! Au point que même des usurpateurs clabaudent contre l’éditorialiste François Marc Modzom ? Il faut arrêter ça.
Tout le monde ne peut pas parler à tout le monde n’importe comment, juste parce qu’il y a Internet. »
Romuald Ntchuisseu Ngock