Hervé Emmanuel Nkom pense que la dépravation des mœurs illustre parfaitement la fuite de certaines valeurs, qui autrefois garantissaient un socle éducatif solide.
La vidéo tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb, le célèbre journaliste sportif, montrant les ébats sexuels d’une jeune fille, au nom de Malicka Beyimi, continue de faire jaser.
Un collectif d’avocats conduit par Maitre Dominique Fousse, entend enclencher une procédure judiciaire contre le chroniqueur sportif et son présumé complice, qu’ils accusent d’avoir abusé de la jeune fille.
Réagissant à cette affaire qui fait grand bruit au sein de l’opinion, Herve Emmanuel Nkom, n’a pas caché son courroux. L’homme politique à la grosse gueule a juré qu’il tuerait de ses propres mains les mis en cause, si Malicka, la victime, était sa propre fille.
« Quelqu’un fait ce qu’ils ont fait à la jeune Malicka à une de mes filles, je le tue », a déclaré avec véhémence Hervé Emmanuel Nkom, joint au téléphone ce matin par ABK radio.
De son avis, à force de voir des adultes abuser des jeunes filles, dévoiler leur intimité sans aucune gêne, on finira par banaliser dans notre société la dépravation des mœurs. Surtout si les adultes censés être les gardiens de la morale publique ne se sanctionnent pas eux-mêmes.
« Ce qui s’est passé à RSI est un crime voire une continuité de crimes. Il ne faut pas jouer avec ce qui relève de la protection de notre jeunesse et de l’ordre public. Je demande à ceux qui pensent à la solidarité de penser à toutes les victimes de cet acte. Il faut condamner cet acte, Martin Camus Mimb doit demander ses excuses et se taire. Il faut être clair il faut condamner cela », a-t-il poursuivi sur les ondes de la radio que dirige Achile Assako.
Aussi, note-t-il, la société est en danger, avec « un ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun qui est homosexuel, ça pose beaucoup de problèmes. Nous avons une situation qui nous met face à nos limites ».
Le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a fait une communication hier mercredi 23 juin 2021 sur cette affaire de mœurs qui agite l’espace public camerounais. Face à la presse, Marie Thérèse Abena Ondoua, a souligné le « caractère répréhensible » de cet acte qui, non seulement en lui-même est déjà « ignoble ».
«Il s’agit des faits réprimés par notre code pénal. Je saisis cette occasion pour dénoncer avec la dernière énergie de tels actes odieux et malsains qui chosifient la jeune femme, en fait un objet sexuel dénué de toute valeur », a condamné Mandame le Ministre.