Après son expulsion du Cameroun le 27 décembre dernier vers les Etas Unis, l’activiste d’origine camerounaise Patrice Nganang a été admis aux urgences de l’hôpital de Princeton aux USA.
« Déshydratation, bronchite, fièvre paludéenne, vertiges, mal à la poitrine. Tout ça a commencé au ngata, à Kondengui, exacerbé par l’atterrissage en plein hiver à Washington DC, car je n’ai pas quitté la maison depuis mon arrivée et suis au chaud. A l’hôpital de Princeton, aux urgences donc, on m’a fait prendre trois perfusions, beaucoup de comprimés, et fait les tests de sang, d’urine, à la tuberculose, car je tousse profond, ai craché une fois sanglant et ai un flash terrible, etc, tests tous négatifs, ouf! On m’observe pour la tuberculose. J’ai donc passé la nuit dans le lit de la chambre des visiteurs chez moi, dans l’attic, en semi-quarantaine, quoi. Suis encore couché, mais ça va mieux. Suis aux services de deux de mes anges-gardiennes dont une est médecin de toutes les façons », explique -t-il.
Pour rappel, Patrice Nganang avait été arrêté le 6 décembre 2017 à l’aéroport international de Douala alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Harare au Zimbabwe. Accusé d’apologie de la violence, outrage au président de la république, faux et usage de faux, l’arrestation de l’écrivain avait suscité une indignation de l’opinion nationale internationale.