Depuis son investiture, le nouveau président américain ne cesse de prendre des décisions aussi contestables les unes que les autres. Cette fois, il s’en est pris au personnel de la court pénal international. Une décision que l’organisation a décidé de balayer d’un revers de la main en condamnant cet état de choses.
En effet, la CPI a promis de poursuivre son travail judiciaire malgré le fait que Donald Trump ait signé un ordre qui vise à imposer des sanctions à son personnel.
Dans un communiqué, La CPI estime qu’elle « défendait fermement » son personnel et que cet ordonnance mettait clairement en doute son indépendance et impartialité.
Pour rappel, pour mieux comprendre la décision du président américain, il faut dire ici que ce dernier l’accuse la CPI « actions illégitimes et sans fondement », du fait qu’elle ait délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour des crimes de guerre présumés à Gaza, une accusation sans fondement pour Israël qui ne se reconnaît pas dessus. Un autre mandat avait été aussi délivré à un commandant du Hamas
Dans une déclaration rendue officielle, l’organisme judiciaire indépendante l a indiqué comme suit: « La CPI condamne la publication par les États-Unis d’un décret visant à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à l’indépendance et à l’impartialité de son travail judiciaire »Elle a ajouté par ailleurs qu’elle va « continuer à rendre justice et à donner espoir à des millions de victimes innocentes d’atrocités à travers le monde ».
Il faut noter aussi que durant de nombreuses années, cette Cour a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du président russe Vladimir Poutine pour des crimes de guerre présumés en Ukraine, de chefs talibans pour avoir « persécuté des filles et des femmes afghanes » et du chef militaire du Myanmar pour des crimes commis à l’encontre des musulmans rohingyas. Il faut noter que la court pénal international a plus de 120 pays comme membres, parmi eux on peut citer le Royaume-Uni et de nombreuses nations européennes.Une chose qui n’est pas de nature à plaire au président américain. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette guerre diplomatique n’est pas encore à son terme.