Le directeur de l’hôpital régional de Bafoussam revient sur les contours de la rencontre qu’il a organisée le 12 décembre dernier, avec le personnel soignant et non soignant ; les usagers et les forces et les responsables des autres structures sanitaires.
Qu’est-ce qui a motivé cette rencontre dédiée au service des services urgences ?
Ce service est la vitrine de l’hôpital parce qu’il reçoit des urgences 24h/24. Ce qui fait qu’on a pas mal de problèmes de toute nature. Et nous avons voulu autour de tous les acteurs discuter de ces problèmes afin de proposer des solutions. Autour de la table il y avait des représentants des malades, le personnel travaillant aux urgences, le personnel des autres services de l’hôpital, les forces du maintien de l’ordre parce très souvent ce sont eux qui ramènent certains cas qu’il dans les rues en ville. Nous avons échangé avec tous ces gens et les des solutions ont été proposées aux problèmes soulevés. Nous allons nous assoir et par priorités, nous allons commencer à les résoudre dès janvier 2019.
Vous avez également pendant cette rencontre, évalué l’unité de prise en charge sans conditions préalables des cas urgents. Quelle appréciation faites-vous ? Est-ce une expérience qui valait la peine ?
Nous avons institué depuis 2013 la prise en charge des urgences sans paiement préalable. Nous avions été très satisfaits qu’en 2015, le ministre de la santé a instruit toutes les formations sanitaires d’organiser ces prises en charge. Et aujourd’hui pour la prise pour le compte premier trimestre 2018, sur les près de 50 millions Fcfa que nous attendions, il n’y a que moins de 5% des recettes qui n’ont pas été payées. Donc nous pensons qu’on ne peut pas comparer ce montant minable aux vies humaines qui ont été sauvées. C’est une pratique que devons encourager et nous continuer à la faire. Surtout qu’il y a beaucoup de bienfaiteur qui de temps en temps, viennent payer les factures de ces patients. Nous remercions le Ministre de la Santé publique d’avoir permis cela.