Le journaliste et activiste camerounais pose sur la table la place implacable de la zone du grand nord dans la course à la présidentielle et estime très clairement que tout candidat qui souhaiterait vivement se faire un nom devra faire avec les ressortissant de cet air géographique.
Dans une déclaration faite à travers ses réseaux sociaux, ce dernier s’interroge sur les différentes coalitions qui se sont formées dans le seul but de donner du fil à retordre à Paul Biya lors de ce scrutin : « J’entends des gens parler de coalition. Voici mes questions : avec qui les partis du Grand-Sud vont-ils s’allier dans le Grand-Nord, dont la démographie électorale est si déterminante ?
Une coalition composée uniquement de formations politiques du Grand-Sud peut-elle réellement conduire à la défaite politique de Paul Biya en octobre 2025 ? Comme je l’ai toujours dit, toute organisation politique qui ne place pas le Grand-Nord au centre de sa stratégie est vouée à l’échec«
Dans une publication, Guibai Gatama interroge la force de frappe des coalitions qui se sont formées, ou qui s’annoncent, afin de renverser Paul Biya.
« J’entends des gens parler de coalition. Voici mes questions : avec qui les partis du Grand-Sud vont-ils s’allier dans le Grand-Nord, dont la démographie électorale est si déterminante ?
Une coalition composée uniquement de formations politiques du Grand-Sud peut-elle réellement conduire à la défaite politique de Paul Biya en octobre 2025 ? Comme je l’ai toujours dit, toute organisation politique qui ne place pas le Grand-Nord au centre de sa stratégie est vouée à l’échec ». Il affirme aussi que le grand ne se laissera pas duper cette fois :« Si le Président Paul Biya est candidat à sa succession et je pense qu’il l’est déjà sans aucune ambiguïté, il devra s’attendre à une campagne difficile dans les régions septentrionales.
Les populations ont perdu patience et confiance; et les « barons », lessivés par le temps, tiennent en privé et de plus en plus en public, de violentes critiques sur le bilan du Président. Hélas lui ai-je dit, le problème politique du Président Paul Biya dans les régions septentrionales n’est pas son bilan, il tient de la qualité de son challenger pour dynamiter et la campagne et le vote, et surtout contrôler le scrutin. Qui en dehors des Nordistes eux-mêmes peut contrôler le scrutin dans cette partie du pays ?
Lui ai-je alors dit, à cette étape de notre démocratie qui consacre une élection à un tour, il n’y a qu’une candidature Nordiste sérieuse pour menacer Paul Biya dans le Grand-Nord. L’électorat est communautaire; s’il abandonne Paul Biya, il choisira de migrer vers un des siens et difficilement pour aller voir ailleurs »