Le jeune enseignant de philosophie du lycée de Mendong, Félix Ningue, avait été mis à la porte par son proviseur, Jean Pierre Mvoundi Abondo, son seul crime : avoir proposé à ses élèves lors de l’évaluation de la quatrième séquence, un sujet de philosophie tiré de l’ouvrage « Urgence de la pensée », dont l’auteur est le juriste Maurice Kamto, aujourd’hui leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).
L’enseignant qui avait soutenu que l’épreuve proposée aux élèves respectait les canaux pédagogiques s’était heurté cependant à la fermeté de son proviseur qui l’accusait d’avoir eu la volonté de manipulation des élèves et de l’opinion à travers cette épreuve.
Sauf qu’un mois après, le même lycée est au cœur d’un autre fait qui apparait comme une controverse. Cette fois, c’est sur une autre matière. En effet, Paul Biya est l’auteur du texte du sujet 2, de l’épreuve d’Education Civique proposé aux élèves de classe terminale pour le compte de la cinquième séquence. Mais, ce qui semble plus attiré l’attention c’est le silence plat.
Ci-dessous ladite épreuve