L’effervescence des fêtes de fin d’année prend d’assaut les artères des villes du Cameroun, plus précisément la ville de Yaoundé où les cas de vols, d’agressions, de tueries se multiplient.
Les récits d’agressions plus effroyables les uns que les autres plongent les habitants de la Ville de Yaoundé dans une psychose. C’est le cas de Thérèse jeune étudiante, « Deux jeunes garçons ont essayé d’arracher mon sac dans le taxi. Le chauffeur a été vigilant et a bloqué les portières. Cette scène m’habite et je ne me sens plus en sécurité dans le taxi. Depuis lors, je suspecte toute personne que je rencontre surtout dans la nuit ». Témoin des scènes d’agression Lydie Minka se sent en insécurité. « On a arraché la sacoche d’un ami devant moi à Mvog-Mbi .
On traversait la route et les bandits passaient sur la moto. Mon frère a été encerclé par des malfrats munis de machettes. Gloire à Dieu, il n’a rien eu. Tout ceci n’est pas rassurant pour moi depuis mon retour au pays. De jour comme de nuit, je ne suis pas la personne la plus rassurée quand je me déplace dans la ville surtout dans la nuit », explique-t-elle. Pour s’en sortir et échapper à ces bandits de décembre, ils sont plus d’un à mettre sur pied des stratégies. Amélie commerçante n’échappe pas à la règle. Elle imagine différents scénarii pour garantir sa sécurité.
« Quand je suis avec des personnes que je ne connais pas, je me dis si ce sont des malfrats, je vais courir au-delà de mes forces. S’ils prennent mon sac étant sur la moto, je les pousse, ils tombent, bref c’est ce que je me dis en moi. Mais pour tout dire, nous ne pouvons pas nousmêmes assurer notre sécurité seul Dieu peut le faire », confie-t-elle. Eric Ngassam s’abreuve des histoires de vols et d’agressions pour pouvoir les éviter.
« Je suis aux aguets sur les méthodes mises en place par les malfrats afin d’être prudent dans mes marches et pour me mettre à l’abri si jamais je suis confronté à des situations similaires », indique le jeune homme.
LVJ