Au moins 27 agressions ont été recensées cette année par Human Rights Watch qui met en cause l’absence de réaction des autorités.
Illaria Allegrozi, chercheuse spécialiste du Cameroun au sein de l’ONG Human Rights Watch, souligne que la loi camerounaise criminalise les comportements homosexuels et que l’absence de réaction des autorités est en cause face à cette hausse des agressions contre la communauté LGBTQI+ (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles).
« Au Cameroun, la loi criminalise les comportements homosexuels et cela contribue à ce que les personnes LGBT courent des risques d’être maltraitées, torturées, intimidées et agressées dans la rue. Et tout cela, sans conséquences pour les auteurs de ces actes.
On devrait pourtant s’attendre à ce que le gouvernement convienne que tuer, violer, agresser, intimider quelqu’un en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre n’est pas acceptable », s’est-elle exprimée au micro de RFI.